Il y a un an, l’ANPAPS diffusait un communiqué de presse assez explicite à propos de la cabale qui touche la pédagogie Steiner-Waldorf. Cette parole affirmée de l’association semble déranger notre détracteur n°1. En effet, celui-ci a intenté un procès au président de l’association, Nicolas Tavernier, pour tenter de faire taire notre voix ! C’est cocasse, de la part de quelqu’un qui prétend subir des « procédures bâillon ». Mais il n’est pas à une incohérence près…

La virulence et la mauvaise foi de ce détracteur et de ses acolytes ont aiguillonné les défenseurs de cette pédagogie. Aussi, nous vous transmettons ici de formidables témoignages d’anciens élèves Steiner-Waldorf : Celui poétique et puissant de l’immense écrivaine Nancy Huston,  celui courageux et habité du comédien césarisé Bastien Bouillon et celui rigoureux et implacable de l’éminente scientifique Armelle Rancillac.

Aussi, vous pouvez lire sur notre site des centaines de témoignages d’anciens élèves anonymes, mais jamais anonymisés !

Pour trouver une échappatoire à la crédibilité et à l’irréfutabilité de tous ces témoignages positifs, notre hater préféré n’a rien trouvé d’autre que de dire qu’ils étaient « fabriqués » ! Honte à lui…

Bien sûr, à l’ANPAPS, nous n’écartons pas pour autant les critiques d’anciens élèves à qui cette pédagogie n’aurait pas convenu. Et nous respectons ces critiques (lorsqu’elles ne sont pas instrumentalisées et manipulées à des fins idéologiques) et nous œuvrons à notre petite échelle (la grande étant du côté de la fédération des écoles Steiner-Waldorf) à faire en sorte de toujours faire évoluer nos écoles.

De grâce, mesdames et messieurs les JOURNALISTES, enquêtez sur les véritables motivations des détracteurs de cette pédagogie !

Celle-ci existe sur tous les continents, parfois depuis un siècle, acceptée et respectée pour ce qu’elle apporte dans le domaine de l’Éducation. Et en France, parce que l’on serait moins cons que tous les autres citoyens du monde, on voudrait l’interdire pour protéger les Français d’une secte maléfique ; soyons sérieux !

D’autant que le dénominateur commun des centaines de témoignages recueillis est le fait que cette pédagogie développe l’esprit critique, le libre arbitre, soit l’exact contraire de ce qui est recherché par une secte. C’est sans doute de ce côté-là qu’il faut se tourner pour comprendre cet acharnement…

Toujours est-il que l’État aurait bien à faire pour lutter contre les sectes, les vraies, et qui ont encore pignon sur rue, voire pignon sur Stade de France… Mais cela demanderait un peu plus de courage. Janine Tavernier, ancienne présidente de l’UNADFI (Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes) en savait quelque chose, elle qui avait à subir des menaces de mort caractérisées et répétées.

Alors que fait-on ? Est-ce que des journalistes dotés de libre arbitre et d’une réelle indépendance éditoriale seraient prêts à fouiller le sujet ? Celui de la réalité de cette pédagogie alternative ? Celui des réelles motivations des détracteurs de cette pédagogie ? Celui de la méthodologie approximative et idéologique de la Miviludes ? (Qui, soit dit en passant, n’a toujours pas répondu à notre demande de rendez-vous, alors même que notre pétition à ce sujet a dépassé les 10000 signatures).

Si oui, l’ANPAPS se tient prête à faciliter l’accès dans les écoles Steiner-Waldorf et à apporter les informations qui seraient nécessaires à une démarche journalistique. 

Il faut savoir que lors des inspections récentes très « musclées » (de tout jeunes enfants ont été isolés avec les inspecteurs et questionnés sur des points de leur vie privée) destinées à découvrir enfin les fameuses « dérives sectaires », les agents du rectorat alsacien ont naturellement fait chou blanc, comme d’habitude, …

Qu’à cela ne tienne ; quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage ! C’est ainsi que l’acharnement s’amplifie encore, avec tout récemment, des mises en demeure adressées aux trois écoles Steiner-Waldorf d’Alsace en raison de manquements administratifs concernant le statut de certains enseignants. Pour pouvoir cibler nos écoles (et sans doute d’autres écoles libres), les instances ont ni plus ni moins déniché opportunément une disposition du code de l’Éducation, spécifique à l’Alsace-Moselle, datant de… 1873, et qui n’était jusqu’alors pas opposée aux écoles Waldorf d’Alsace. Étonnant, non ?

L’idée même de pédagogie alternative, quelle qu’elle soit, semble être considérée comme suspecte par certains de nos dirigeants.

Et pourtant, on ne peut pas dire qu’aujourd’hui l’École publique soit au mieux de sa forme… Racisme, harcèlement, échec scolaire, agressions (parfois même mortelles…), agressions sexuelles (sur ce seul sujet, il suffit de lire la récente enquête édifiante de 20 Minutes, de novembre 2023 au titre non moins édifiant :  » « Ils ne veulent pas voir le problème »… Les violences sexuelles entre enfants, un angle mort de l’Éducation nationale. » Ce sont les maux terribles que l’on retrouve régulièrement au sein de l’institution publique. Alors, plutôt que de stigmatiser la pédagogie Steiner-Waldorf, ne vaudrait-il pas mieux s’enrichir les uns des autres ?

L’équipe de l’ANPAPS