Bonjour à toutes et à tous,
L’équipe de l’ANPAPS et moi-même sommes heureux de vous accueillir sur le nouveau site Internet de l’association.
Nous espérons qu’il répondra efficacement à toutes les questions que vous vous posez sur la pédagogie Steiner-Waldorf, sur ses écoles et sur l’ANPAPS.
Pour devancer peut-être certaines de vos interrogations, nous vous présentons ici l’association, sa raison d’être et son origine…
L’association de promotion de la pédagogie Steiner-Waldorf est née en 2001 d’une réaction citoyenne destinée à défendre cette pédagogie peu connue mais qui se retrouvait alors sous les feux de critiques proférées par des personnes qui ne connaissaient pas (ou de très loin) cette pédagogie. Les premières accusations en « sectarisme » étaient lancées… Elles occultaient en partie la grande bienveillance de cette pédagogie si émancipatrice. Un paradoxe ! Vingt ans après, c’est pour les mêmes raisons que nous nous sommes engagés pour la renaissance de cette association. À quelques détails près…
L’émergence des réseaux sociaux et leurs caisses de résonance permet aujourd’hui à de rares détracteurs d’avoir une audience surdimensionnée, aidés en cela par une presse peu rigoureuse, parfois expéditive, souvent prête aux copier/coller des inepties les plus farfelues ! Heureusement, quelques rares rédactions exigeantes se donnent les moyens d’enquêter, de vérifier, d’analyser. Ainsi, l’article paru dans le journal Le Monde (journal de référence de tant de journalistes) donne à voir la pédagogie Steiner-Waldorf sous un jour équilibré et réaliste.
C’est ainsi, de fil en aiguille, en raison d’une presse aléatoire, que je me retrouve engagé à l’ANPAPS suite à un « droit de réponse » publié dans Le Point en 2019 dans lequel je dénonçais ces nouvelles attaques en sectarisme, moi qui connaissais bien cette pédagogie pour l’avoir vécue, et qui connaissais également la problématique des sectes en tant que fils de Janine Tavernier, ancienne présidente de l’UNADFI (l’Union Nationale des Associations de Défense de la Famille et de l’Individu victimes de sectes). M’ont rejoint très vite dans cet élan les membres du bureau de l’association : Virginie Macé, professeure à l’école de Verrières-le-Buisson (91), Monique Day, mère d’élèves dans cette même école, Jacques Dallé, ancien président de la Fédération des écoles Steiner-Waldorf et président de l’Institut de formation Steiner-Waldorf, Antony Mauvais, ancien élève de l’école de Chatou (78) et Lionel Cornec, père d’élèves à Verrières-le-Buisson.
Tous, nous nous retrouvons autour de l’envie de faire découvrir le vrai visage de la pédagogie Steiner-Waldorf, celle de ceux qui l’ont vécu ou qui la vivent encore, qui l’apprécient pour l’épanouissement qu’elle suscite chez la plupart de ses élèves. Les membres du bureau de l’ANPAPS (tous bénévoles, évidemment) souhaitent œuvrer pour la promotion et l’avenir de cette pédagogie tant ils sont certains du bien-fondé de celle-ci. Mais il n’est ici nullement question d’un prosélytisme aveugle. Nous respectons pleinement celles et ceux qui n’aiment pas la pédagogie Steiner-Waldorf, nous comprenons celles et ceux qui ne peuvent envisager l’École autrement que publique, mais nous souhaitons aussi travailler à une meilleure tolérance des différentes pédagogies alternatives. Cela passera donc par notre contribution tous azimuts pour mieux faire connaître la pédagogie Steiner-Waldorf et pour défendre le libre choix pédagogique. Dans le même esprit, l’ANPAPS n’est pas l’association de promotion de l’anthroposophie (mouvement fondé par Rudolf Steiner dans les années 1910).
En parcourant notre site, vous découvrirez sans doute comment, dans la pédagogie Steiner-Waldorf, tout est mis en œuvre pour permettre l’épanouissement de l’enfant. Le respect de son rythme, à chaque étape de sa scolarité, permet son développement serein. La diversité des matières enseignées permet l’éveil de tous ses sens. L’apprentissage des matières « fondamentales » mis au même niveau que celui des matières artistiques (musique, dessin, travaux manuels…) permet à chacun de trouver l’univers dans lequel s’épanouir, l’univers dans lequel exceller. L’absence de compétition, « dédramatisant » l’échec, favorise pleinement la solidarité, source de réussite future. La grande sensibilisation à la Nature contribue pleinement à l’équilibre de chacun, et favorise bien sûr le respect de l’Environnement, proche ou lointain. Enfin, aucun dogme, ni aucune religion ne sont inculqués dans les écoles Steiner-Waldorf.
Toutes ces belles intentions portées par un engagement formidable des équipes éducatives favorisent l’épanouissement de l’élève, mais développent aussi son esprit critique et sa hauteur de vue. Cela permet à la plupart des élèves Steiner-Waldorf de « créer leurs vies » plutôt que de la subir. De ce fait, ces adultes en devenir sont ainsi bien armés pour affronter le monde complexe qui les attend, y trouver leur place, et pourquoi pas, contribuer à leur niveau à le rendre meilleur jour après jour.
Nicolas Tavernier et l’équipe de l’ANPAPS